Faites-vous partie des cabinets qui ont bouclé leur période fiscale à l’arrache le 18 mai 2023 ?
Chaque année, c’est le même rituel. Vous vous préparez pour la nouvelle période fiscale, armés de nouveaux outils, une organisation revue et affinée, des consignes de travail précises.
Comme chaque année, une grande majorité de cabinets auront travaillé jusqu’au dernier jour pour boucler leurs bilans 31/12 !
Pourtant, vous espériez que cette fois, vous termineriez la période fiscale dans des conditions plus clémentes, avec des équipes moins stressées, moins fatiguées, et vous-même moins épuisé physiquement et mentalement.
Dans cet article publié il y a environ 2 mois, nous avions évoqué 20 moyens pour terminer sa période fiscale dans de meilleures conditions.
Pourtant, malgré tous vos efforts, il semble y avoir toujours quelque chose qui cloche !
Et l’actuelle pénurie de collaborateurs complique encore davantage la situation et vous êtes contraint de jongler entre les dossiers et les affectations de tâches pour compenser les absences ou les départs.
Clairement, le turn-over est une calamité en pleine période fiscale…
Alors, pourquoi ce cycle semble-t-il interminable ? Pourquoi ne parvenez-vous jamais à briser ce plafond de verre ?
Vos objectifs étaient-il clairement fixés ?
Peut-être avez-vous omis certaines choses, ou alors, les avez-vous faites sans conviction ni méthode ? Avez-vous clairement fixé et communiqué sur ces objectifs essentiels :
- Une date de fin de période fiscale volontariste (pas celle de l’administration fiscale) ?
- Un nombre précis de projets de bilans à réaliser par les réviseurs pour chaque expert-comptable et par période ?
- Des gains de productivité aux alentours de 30% sur l’ensemble des portefeuilles des réviseurs ?
Ces repères sont absolument indispensables si vous voulez avoir une chance de réussir.
Sinon, toutes vos équipes, tous vos clients, en bref tout le « système » se laissera glisser vers les dates butoir légales, qui, vous le savez, ne sont plus satisfaisantes dans votre esprit.
Il est donc essentiel d’adopter une méthode qui générera une organisation spécifique, différente des habitudes historiques de vos collaborateurs et cadres.
Cette méthode doit inculquer de nouveaux « comportements productifs » pérènnisables à long terme, car basés sur des principes très précis, promus sans faille et inculqués (voire « incrustés » dans l’ADN de vos collaborateurs) grâce à un management efficace.
Sinon, vous êtes condamné à revivre sans fin des périodes fiscales épuisantes car bouclées à la dernière minute !
Ces objectifs ambitieux doivent être justifiés et la méthode SMART va vous guider
Pour réussir, il faut que vos objectifs répondent à plusieurs critères. Ils doivent être :
- Spécifiques à chacun : pas d’objectifs vagues masqués par des jargons, chacun doit connaître son périmètre et ses propres chiffres.
- Mesurables : un outil sera le support de planification, de pilotage et de mesure de la performance.
- Ambitieux : gagner 30% de productivité et finir 15 jours ou un mois plus tôt la période fiscale, c’est un défi.
- Réalistes (et donc atteignables) : vous avez décidé d’implanter une méthode d’organisation novatrice assortie d’un management fréquent, aidant et bienveillant afin d’amener chacun à la réussite. Si vos collaborateurs n’y croient pas, c’est mal parti…
- Temporels : ils sont définis et délimités dans le temps, c’est-à-dire dans la période allant du début de l’année au mois de mars ou d’avril (idéalement) selon l’ampleur de vos ambitions.
Ajoutons qu’ils sont hautement « désirables » : qui ne voudrait pas vivre une période fiscale plus agréable, moins stressante, moins fatigante ? Demandez à vos collaborateurs de valider ce souhait et embarquez-les dans ce projet que tous attendent !…
Reste à trouver la bonne méthode et à la manager sans tomber dans les pièges habituels
Il est facile de tomber dans certains pièges qui peuvent compromettre votre réussite.
1/ Le premier est la croyance en la technologie miracle : l’espoir que de nouveaux outils résoudront tous vos problèmes. Avec l’arrivée de la facture électronique et de l’intelligence artificielle, cette tentation est sera forte que jamais ! Méfiance…
Cependant, il est crucial de réaliser que ces technologies ne sont pas la panacée si elles ne sont pas accompagnées par les deux autres ingrédients de la productivité que sont l’organisation et le management.
En effet, les gains obtenus avec ces outils peuvent facilement être évaporés dans une organisation inefficace et mal gérée. En fait, vous risquez même de perdre 80 à 90% des effets théoriques promis.
2/ Le deuxième piège est d’attendre d’avoir l’équipe parfaite avant de lancer cette organisation et ce management.
En réalité, il faut faire exactement le contraire. Une équipe qui vit mieux sera plus attrayante pour les futurs candidats postulant dans votre cabinet.
3/ Le troisième piège est l’absence (ou la faible implication) du dirigeant dans le lancement et le suivi du management de cette nouvelle organisation.
Comme si tout allait de soi une fois qu’on a dit les choses. Hum…
Vos équipes doivent sentir jour après jour que vous êtes présent, exigeant mais bienveillant et que vous ne lâcherez rien !
Au moindre relâchement, les équipes retomberont dans leurs vieilles habitudes et votre projet, vos objectifs, tomberont à l’eau…
Il est temps d’agir !
Il n’y aura pas de changement réel et pérenne sans une volonté forte et une présence constante dans son exécution.
Il faudra lutter contre des préjugés et des comportements contre-productifs. Il faudra imposer une méthode parfois contre-intuitive mais prouver sans relâche qu’elle fonctionne.
Le changement ne se décrète pas, il se vit au plus profond.
C’est là où aider, être bienveillant, féliciter, récompenser est absolument indispensable et précieux.
Pour en savoir plus, téléchargez ces deux diaporamas sur :
- l’accompagnement de la Méthode de la Chaîne critique
- l’outil support FastChain.
